Chère personne chère à mon cœur,
Ça me fait mal de te voir si désespérée, comme si tu n’avais plus la force de lutter.
Quand il faut se défendre et que tu hésites, que tu ne sais pas où regarder. Ça me révolte et ça m’agace car je ne comprends pas ce qui t’a quitté. Je ne sais plus quoi faire pour t’aider.
Je me sens si impuissante à tes côtés car je sais qu’il suffirait d’un mot pour tout régler, mais que cela pourrait bien t’affliger d’avantage. Alors je suis prise dans l’étau de mes émotions, dans la frustration de ne pas pouvoir faire à ta place car je sais que cela ne te rendrait pas service.
J’ai envie de crier, de remettre debout cette poupée désarticulée, d’ouvrir ces yeux qui sillent et d’ouvrir cette bouche pour lui faire articuler ses droits, ses décisions et ses volontés.
Je rêve les yeux ouverts de ce jour où tu arrêteras de subir les outrages divers de la vie, de ce jour où tu te lèveras et où tu prendras enfin les choses en main sans pleurer sur ton propre sort.
Je rêve de ce jour où tu prendras la mesure de tes responsabilités et où tu arrêteras d’accuser les autres des choses auxquelles tu as toi-même consentie au départ.
Je rêve désespérément que ce jour arrive.
S’il te plaît, lève toi, positionne-toi, réveille toi ! Arrête de survivre, tu n’y survivras pas.
Maïté, une personne qui t’aime